Paris & Ile-de-France
Flash info
Le protocole sanitaire pour les activités sportives de type cyclisme a encore évolué ! Nous avons toujours le droit de rouler à 6 max (incluant le guide) dans le cadre d'une pratique club en extérieur. Il n'y a plus de limitation en durée ni en périmètre mais la randonnée devra s’effectuer dans le respect des horaires du couvre-feu (retour à domicile au plus tard à 18h). Chaque antenne va donc proposer des randos avec ces paramètres actualisés.
Source Ministère des sports https://www.sports.gouv.fr/accueil-du-site/article/application-des-decis...
Avec l’antenne de Paris Ile-de-France, chaque dimanche, c’est au moins une randonnée proposée dans des lieux connus ou moins connus :
dernières sorties Paris Île de France

Entre Soissonnais , Niçois et Grenoblois (d’origine ou d’adoption), cela en faisait du (beau) monde, sans oublier mon pote Bertrand, venu rouler Dimanche sous un soleil radieux et printanier… Et pas besoin d’écriture inclusive vu que nous étions entre garçons, les filles roulant du côté de Lyon !!!
Au départ de Claix (et au retour!), 6 VTT et un Quadrix, qui après une liaison bitume à travers Pont de Claix, attaquent direct la montée caillouteuse et raidasse de la Combes de Champagnier pour enchainer, sentiers, crêtes, descentes-slalom, et…champs quand les arbres couchés sur les chemins se dressent (s’y l’on peut dire) en travers du Quadrix. Le tout avec le panorama omniprésent et enneigé de Belledonne, de la Chartreuse et du Vercors.
Et pas une chute, pas une crevaison, pas même une casse, un crâmage de moteur ou une panne de batterie sur le Quadrix, bref du vrai bonheur de re-rouler ensemble, de faire la pause pique-nique au soleil, pour engloutir la salade de lentilles vertes préparée par notre chef cuistot…
Sans compter que chacun était de retour chez lui (ou au Mazet qui hébergeait les voyageurs) pour l’heure du couvre-feu !!!
Alors merci à tous et partants pour de nouvelles aventures ???

Journée printanière incroyable pour un mois de février avec 2 groupes guidés par Benoit (1.5 pignons) et Franck (2 pignons).
Nous étions 12 au départ avec 2 nouveaux (Maxime et Patrice) et de la motivation à revendre après un hiver bien pluvieux.
Nous avons donc formé 2 groupes .
Le groupe de Franck est allé vérifier que le sentier VTT MBF-Dérailleurs est toujours aussi ludique !
Un pique-nique ensemble et nous voilà reparti (pas de modification des groupes)
Une crevaison présidentielle juste à côté d'un point d'eau, car il faisait soif ;-)
Du sport, de la bonne humeur, c'est la recette des Dérailleurs
Un train corail bondé au retour avec des vélos et des crash beds (pour les grimpeurs) dans tous les sens....
A la méthode Richard, "c'est complet !"

Il fallait se lever tôt et braver le froid piquant (-5° le matin , 0° au mieux de la journée) mais pour les 7 courageux participants, dont 2 nouveaux, cela valait la peine pour découvrir la forêt de Fontainebleau sous la neige et avec le soleil!
Au total, 35 km de VTT sur un parcours très roulant. La fine couche de neige et le sol durci par le gel nous ayant évité la boue habituelle en forêt en cette saison. Merci à Jibe pour le guidage et à Lolo pour la trace:)

La sortie de Tournez les jambes n° 1 avait pris l'eau, c'est le cas de le dire! Alors la release du n° 2, a t'il soulevé des foules survoltées??
Survoltées? il le fallait...en tout cas une bonne recharge de chaleur
Extrait de la revue meteo de la veille:
Guide: "demain entre -8 et -6 mais au sec et au soleil :)"
Jérôme: What?! -4
Guide: je regarde en real feel (reflexe montrealais!)
Que cela ne tienne, ce n'est pas un tit rafraichissement qui allait arrêter le warrior de la traversée des Pyrénnées, et puis quand le ciel est bleu et que le soleil brille on ne peut pas rester chez soi!
Alors on l'a fait, gelés au départ, gelés à l'arrivée, -8 au depart, -6 à l'arrivée, des orteils en moins, des chaufferettes qui ont fonctionné 30 min, mais heureux...heureux de s'être défoulés, heureux d'avoir quitté la ville, heureux d'avoir percé des contrées franciliennes qui ne montrent pas souvent leur manteau blanc et leur regard de glace.
Et puis, à conditions exceptionnelles, il fallait donner un awards à cette sortie, alors on l'a élue "la sortie la plus froide de l'année"! Na! et oui on etait pas peu fier de nous, avec nos membres amputés!!

Temps : neigeux, 4°c
Paris, le 7 février 2021
Cher François,
J’ai osé, je l’ai proposée. Il faisait un froid de canard ce dimanche 7 février mais tous nous étions au rendez-vous place de l’ile de la Réunion (à côté de La Nation), au pied d’une de ces deux colonnes du trône, estampillée de la plaque « monument historique ». Je ne l’avais pas calculé celle-ci mais elle devait annoncer le thème de la balade à travers Paris : allons voir si des plaques existent pour ces femmes d’exception qui vécurent ici à Paris, toutes plus ou moins connues, toutes ayant mérité à coup sûr de figurer dans un film si j’en juge par la richesse de leurs vies. Tu avoueras que tu en aurais croqué plus de 8, cette fois-ci ! Laisse-moi te les présenter :
D’abord, la première, la mère en quelque sorte d’ailleurs, la seule faisant l’objet d’une grandiose plaque au 151, rue de la Roquette : Hubertine Auclert féministe de la première heure au 19ème siècle qui batailla pour la féminisation des titres, fonda la revue la Citoyenne pour faire valoir ses arguments et débattre sur la condition féminine, déclarant « femmes de France, nous avons des droits à revendiquer (...), Unissons-nous, associons-nous ». De là, nous partîmes vers la rue St Georges, à 2 pas de la Place éponyme où se font face deux hôtels remarquables (celui d’Adolphe Thiers, drôle de citoyen et celui de la Païva, drôle de citoyenne) mais nous nous étions rendus dans ce quartier d’une sulfureuse réputation pour saluer le talent de Marie Bashkirtseff, peintre, morte à 25 ans de la tuberculose et qui, malgré sa courte vie eu le temps d’allumer Maupassant et se passionner de tout en devenant rédactrice féministe à la revue de Mme Auclert. Puis, nous redescendîmes vers le boulevard Haussmann pour nous rendre précisément au 124 rue de Provence où devant un immeuble splendide nous rendîmes hommage à Marthe Hanau, dite la Banquière, magnifiquement interprétée par Romy Schneider dans le film de Francis Girod. Celle-ci fonda la gazette du franc, œuvra dans les milieux de la finance pour accompagner les petits investisseurs sur le marché boursier, c’était juste avant la crise de 1929, elle fut arrêtée à la suite d’un montage iconoclaste. Juive, elle fut calomniée par les milieux conservateurs et d’extrême-droite, elle se suicida en prison en laissant ce mot « J’ai la nausée de cet argent qui m’écrasa ». Nous repartîmes vers l’église de St Augustin puis longeâmes le parc Monceau pour arriver au domicile, 1 rue Alfred de Vigny, de celle que tu connais le mieux, Danielle Darrieux puisqu’elle te fit tourner en bourrique dans 8 femmes et qu’elle ressemble tant à ta grand-mère ! Inutile de te la présenter, sa filmographie est si impressionnante qu’on se demande encore laquelle lui arrivera à la cheville, peut-être Catherine Deneuve dont elle commenta la prodigieuse carrière en déclarant « C’est la seule femme qui m’empêche d’avoir peur de vieillir ». De là, nous reprîmes notre route en tournant autour de l’Arc de Triomphe -car nous le valons bien- et nous diriger sur la contre-allée de l’Avenue Foch, au 23 précisément pour faire une méga-pause (thé, von chaud, parmesan, crêpes fourrées) devant l’immeuble cossu de notre muse à toutes, Renée Vivien, surnommée Sapho1900, cent pour cent, tant ses relations tumultueuses exclusivement féminines lui valurent de pondre des poèmes aussi raffinés que ceux de Baudelaire ou Verlaine glorifiant les amours lesbiens...je te laisse en savourer un passage
« L’hyacinthe saignait sur les rouges collines,
Tu rêvais et l’Éros marchait à ton côté...
Je suis femme, je n’ai point droit à la beauté.
On m’avait condamné aux laideurs masculines » (Paroles à l’Amie 1906)
Frigorifiées mais pas encore congelées, nous repartîmes vers le pont de l’Alma pour faire plusieurs arrêts rapprochés : d’abord au 102 rue St Dominique, pour saluer le travail d’avocate exemplaire de Gisèle Halimi qui défendit en particulier, ce couple de lesbiennes belges, sauvagement violées dans le sud de la France en 1974 et contribua activement à la criminalisation du viol, en déclarant en autres « une femme violée, c’est une femme cassée, éclatée qui, à mon sens, ne s’en remettra jamais ». Puis nous fîmes un arrêt devant le siège du Ministère de la Santé au 14 avenue Duquesne puisque Germaine Poinso-Chapuis fut la première femme ministre de plein exercice dans l’histoire de la République de 1947 à1948 jusqu’à Simone Veil en 1974. De là nous étions à deux roues du 44 rue Vaneau où vécut Benoîte Groult, féministe en toutes lettres qui dénonça publiquement en 1975 dans Ainsi soit-elle les mutilations génitales infligées aux femmes. Il était temps de regagner le 14ème arrondissement pour nous diriger vers le 57 rue du Montparnasse, où résida Françoise d’Eaubonne, éco-féministe, avant-gardiste qui lança le FHAR avec l’écrivain Guy Hocquenghem revendiquant le droit à l’homosexualité pour les deux sexes. Elle créa en 1978 l’association Écologie-Féminisme et déclara « Deux fléaux menacent l’humanité tout entière : la surpopulation et la destruction des ressources ». Tu avoueras qu’en 2021, en pleine crise sanitaire impactant le monde entier, on peut estimer qu’elle avait gravement raison. De là, nous nous rendîmes au 11bis rue Victor Schœlcher, l’un des domiciles parisiens de Simone de Beauvoir dite Le Castor, immense intellectuelle aux écrits puissants mais aussi femme d’action qui cofonda avec Gisèle Halimi Le Manifeste des 343 pour s’opposer à l’interdiction de l’avortement. Elle écrira entre autres : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse (ou sanitaire pourrait-on rajouter !) pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. » Et pour clore notre balade alors que nos extrémités commençaient sérieusement à geler, nous finîmes la balade au 7/12 rue de l’Odéon pour un ultime hommage au couple de lesbiennes Sylvia Beach et Adrienne Monnier qui furent libraires associées, amantes et résistantes pour faire briller la culture littéraire dans le Paris des années folles. A titre d’exemple de leur fructueuse collaboration, tu noteras que la première publia Ulysse de James Joyce en 1922 quand la seconde le traduisit 7 ans plus tard. Elles furent récemment mises en lumière par le Conseil de Paris en novembre dernier. Je te laisse en savoir plus :
https://www.paris.fr/pages/hommage-a-adrienne-monnier-sainte-patronne-de...
Voilà, nous nous sommes bien promené.e.s, à vélo, tout est plus beau même quand il ne fait pas beau. L’important c’est d’être bien entouré.e.s, et je t’assure que ce jour-là j’avais la crème « Gentilly» : Franck, notre président féministe avait fait le déplacement et même une mascotte surnommée « Cookie », si blottie dans les bras de Flo qu’il ne risquait pas de tracer un sanglier ! Il me glissa juste à l’oreille « je suis de la race des Spitz allemand, à ne pas confondre avec le Spritz l’apéro italien même si j’ai la même couleur;-) »
A très bientôt pour de nouvelles aventures
Dérailleusement votre,

Organisée en derniere minute, ce fut une sortie entre Marlene et Marlene. Bon, faut dire que la prévision météo n'y mettait pas vraiment de la bonne volonté.
Solitaire je fus, solitaire je partais en départ différé et...bien vu...j'échappais à la pluie matinale et je rentrais presque au sec!!
Heureuse de retourner les jambes, l'idée de la trilogie "Tournez Les Jambes" tournée dans l'Est Parisien germait dans ma tête....et le soir meme Tournez les Jambes n°2 et n° 3 étaient programmés....Quel episode aura t'il plus de succes? Suspense..